L’usage des drones ne se limite plus à la cartographie ou à la sécurité : en agriculture, ils s’imposent désormais comme un outil clé de l’agriculture de précision. Surveillance des parcelles, optimisation des intrants, suivi des cultures ou encore gestion de l’irrigation, les applications sont multiples. Leur adoption connaît une forte croissance, portée par la recherche de productivité, la réduction des coûts et la transition vers une agriculture plus durable.
En France et en Europe, le marché des drones agricoles se développe, avec des solutions toujours plus performantes adaptées aux besoins des agriculteurs et des éleveurs.

Les usages des drones en agriculture
L’agriculture européenne connaît une transformation profonde grâce à l’intégration des drones, devenus de véritables outils technologiques pour optimiser la gestion des exploitations. Leur adoption s’accélère, portée par la nécessité d’accroître la productivité, de réduire l’impact environnemental et de répondre aux défis climatiques. Voici les principaux usages déjà déployés en France et en Europe :


Cartographie et surveillance des cultures
Équipés de caméras multispectrales ou hyperspectrales, les drones permettent de générer des cartes de végétation précises (indices comme le NDVI). Ces analyses détectent le stress hydrique, les maladies, ou encore les besoins en fertilisation et en irrigation. Ils deviennent ainsi de véritables outils d’aide à la décision (OAD), permettant aux agriculteurs d’optimiser leurs interventions pour améliorer rendement et durabilité.

Pulvérisation et épandage ciblés
Les drones de pulvérisation appliquent engrais, solutions de biocontrôle ou semences de manière ciblée, réduisant de 30 à 50 % l’usage de produits par rapport aux méthodes conventionnelles. Leur efficacité est particulièrement marquée sur les zones difficiles d’accès.

Lâcher d’organismes utiles (biocontrôle)
Pour lutter contre certains ravageurs, comme la pyrale du maïs, des drones diffusent des trichogrammes (insectes auxiliaires). Ce procédé innovant, déjà en usage dans les campagnes françaises, permet un traitement écologique, rapide et ciblé, en réduisant le recours aux pesticides.

Semis automatisés
Certains drones spécialisés peuvent réaliser des semis, notamment pour implanter des couverts végétaux ou intervenir dans des zones difficiles d’accès. Ce procédé garantit une implantation homogène, une réduction des passages mécaniques et un gain de temps précieux pour les agriculteurs.

Gestion de l’eau et suivi du bétail
Grâce à des capteurs thermiques ou d’humidité, les drones détectent les zones sous-irrigées ou soumises au stress hydrique, permettant d’ajuster finement les apports en eau. En élevage, ils facilitent la surveillance des troupeaux : localisation rapide d’animaux isolés ou malades, détection de comportements inhabituels et même effarouchement de prédateurs. Ils contribuent ainsi à améliorer à la fois le bien-être animal et la sécurité des élevages.

Expertise et évaluation des dommages
Après un sinistre (grêle, sécheresse, inondation…), les drones permettent une cartographie précise des dommages. Ces relevés facilitent les démarches administratives et les déclarations auprès des assurances, tout en apportant une vision objective et rapide des pertes.

Applications annexes (para-agricoles)
Enfin, les drones trouvent également leur place dans des missions annexes : inspection et nettoyage de panneaux photovoltaïques sur bâtiments agricoles, analyse agronomique des sols ou encore suivi des projets liés au crédit carbone. Autant de services complémentaires qui renforcent la durabilité et la rentabilité des exploitations.
Le Saviez-vous ?
Rappels sur la législation de l’épandage par drone
Depuis le 9 avril 2025, le Sénat a adopté la proposition de loi visant à améliorer le traitement des maladies affectant les cultures végétales à l’aide d’aéronefs télépilotés, qui a été promulguée le 23 avril 2025.
Le texte autorise, sous conditions strictes, l’épandage de certains produits phytopharmaceutiques par drones dans des parcelles pentues, ainsi que dans certaines cultures.
Seuls peuvent être utilisés les produits de biocontrôle, ceux autorisés en agriculture biologique ou ceux classés « faible risque » selon le droit européen.
Par ailleurs, la loi prévoit une période d’expérimentation de trois ans, sous le contrôle de l’ANSES, pour étendre ces usages à d’autres types de parcelles ou d’autres cultures afin d’évaluer les bénéfices en matière de santé des opérateurs et de protection de l’environnement. Enfin, pour pouvoir appliquer cette autorisation, plusieurs conditions réglementaires doivent être remplies : usage de buses antidérive, conformité aux arrêtés ministériels, et respect des procédures d’autorisation, ainsi que des obligations liées au certificat phytosanitaire (Certiphyto) pour les opérateurs.
Drone ACT
partenaire de l’agriculture innovante
Drone Act développe et propose des solutions adaptées aux besoins du monde agricole.

Drone Act propose plusieurs solutions de drones agricoles pour anticiper, optimiser et améliorer vos rendements.
Le SeeAll XL, drone polyvalent pour l’agriculture de précision : pulvérisation ciblée, semis automatique, biocontrôle…
Équipé d’une caméra et de différentes charges utiles, il offre plusieurs possibilités :
- inspection et suivi des panneaux photovoltaïques
- démoussage de toit
- pulvérisation avec une capacité d’épandage jusqu’à 10 litres de produits pour 25 minutes d’autonomie.

Drone agricole équipé d’un capteur multispectral MicaSense
Ce drone offre une imagerie avancée permettant d’analyser vos parcelles avec précision.
Cartographiez vos champs, détectez le stress hydrique, les maladies ou les carences invisibles à l’œil nu, et générez des indices de végétation fiables (NDVI, NDRE).
Résultat :
Une vision claire de l’état de vos cultures
Des interventions ciblées pour réduire les coûts en eau, engrais et intrants
Une meilleure rentabilité